Réseaux de chaleur
Développer les réseaux de chaleur « verte » en Belgique
Comment booster le développement des réseaux de chaleur verte au bois-énergie en Belgique? Réponse dans le nouveau rapport de NowFuture, qui propose notamment la création d’un «certificat thermique» régional pour chaque tonne de CO2 économisée grâce à la production de chaleur verte.
600 centrales au bois-énergie pour chauffer 50% du pays
Le plan Decrop-Minguet « cogénération-biomasse Belgique » propose de construire 600 centrales au bois-énergie pour chauffer 50% du pays. Un énorme ballon d’oxygène qui dégagerait substantiellement la Belgique des énergies fossiles et nucléaire.
5Les réseaux de chaleur refont surface
Un article récent, paru dans le quotidien économique belge L’Echo sous la plume de Gérard Guillaume, fait le point sur les projets de réseaux de chaleur en Belgique. Comme on le voit, notre plan belge de cogénération à la biomasse présenté à l’automne 2006 fait son chemin dans les esprits!
02030, odyssée de la cogénération urbaine
Chauffer, refroidir et électrifier nos villes en 2030 à l’énergie renouvelable, c’est possible, pas cher et cela peut rapporter gros. Tant pour l’environnement que le portefeuille des investisseurs, que ceux-ci soient publics ou privés.
La moitié des bâtiments de Paris, et plus encore à Copenhague, sont chauffés par réseau de chaleur. Et en Belgique? Rien ou presque. Or on pourrait construire environ 1000 centrales électriques à biomasse d’une puissance moyenne de 14 MW. Moyennant l’installation de 50.000 km de réseau le long des voiries, 80% des Belges seraient reliés aux réseaux de chaleur. Utopie? Pas du tout: grâce aux certificats verts, une centrale de 14 MW donne un taux interne de rentabilité de plus de 20%. Soit nettement mieux qu’un projet éolien.
Lire notre article à paraître dans un Cahier de la Cambre intitulé «2029, Pentagonie».
6Plan belge de cogénération à la biomasse
Aujourd’hui, la Belgique consomme chaque année près de 60 millions de tonnes d’équivalent pétrole (tep) d’énergie primaire pour produire son énergie secondaire, c’est-à-dire de l’électricité et de la chaleur. Pour ce faire, elle est obligée d’importer des produits fossiles – pétrole, gaz, charbon – (76% de son énergie primaire exprimée en tep) ainsi que de l’uranium (21%). Au total, le prix de revient (énergie primaire, investissements et frais d’exploitation) de l’énergie électrique et de chauffage résidentiel et tertiaire s’élève à 11,6 milliards d’euros (G€) par an.
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