Pétrole
Souvent économiste varie, bien fol est qui s’y fie
Au XXe siècle, le credo était qu’un pétrole bon marché favorisait la reprise et qu’un pétrole cher l’entravait. À présent, les économistes prétendent le contraire.
Les économistes sont réputés pour expliquer a posteriori ce qu’ils n’ont pu prévoir a priori. Crashs boursiers, crises immobilières, crise des dot.com, Brexit. Les exemples sont légions. Mais, non contents d’expliquer un phénomène économique après coup, ce qui n’a que peu d’intérêt en soi, les économistes déduisent la chose ou son contraire avec le même événement. L’argumentation évolue au cours du temps un peu comme la mode vestimentaire.
Je prendrai comme exemple l’influence du prix du pétrole sur l’économie mondiale.
0Le coût de l’énergie en Wallonie
Cet article de Laurent Minguet analyse le prix d’importation de chaque type d’énergie avec ses effets sur l’appauvrissement ou l’enrichissement du pays (balance commerciale).
Il étudie aussi le prix de l’énergie de chauffage au niveau de l’utilisateur final. Avec une conclusion : débarrassons-nous du mazout au plus vite.
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0Qu’attendez-vous pour vous équiper ?
Le triomphe du photovoltaïque (1/3)
Sur 15 ans, votre investissement en panneaux photovoltaïques sera remboursé deux fois et produira votre électricité gratuitement. Avec une installation standard pour un ménage de quatre personnes, vous empocherez à terme 12.000€ net sur l’investissement et plus de 21.000€ d’électricité gratuite. Qu’attendez-vous? Les aides actuelles de la Région wallonne, très généreuses, ne seront pas éternelles…
0Le franc-parler d’Eric Laurent
En complément du dossier sur la crise du pétrole, voici une interview d’Eric Laurent, auteur de La face cachée du pétrole (Plon, 2006). Laurent s’exprimait le 15 mars 2006 au journal télévisé de la nuit (Soir 3) sur France 3. Sur le fond, je n’aime pas sa conclusion : plus de pétrole, pas de nucléaire, ni d’énergies renouvelables. Mais c’est l’occasion de prouver le contraire.
L.M.
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La fin du pétrole bon marché
Les factures de chauffage des ménages dérapent, les entreprises de transport disent adieu à la rentabilité, les automobilistes font la grimace à la pompe… Tout cela n’est rien à côté de ce qui pourrait suivre si, comme le pensent certains, 2005 a bien été l’année du «pic du pétrole».
1Le géologue qui avait vu loin
King Hubbert est un géologue étasunien qui a développé une méthode portant aujourd’hui son nom. Elle considère que toute production d’une ressource pétrolière (et non celle d’autres ressources) démarre à zéro, quand l’exploitation du gisement commence, finit également à zéro lorsque le gisement est totalement épuisé et passe nécessairement par un maximum, qui coïncide à peu près au moment où la moitié de la ressource a été extraite. Une fois le pic passé, la production ne peut que décroître. L’ensemble de la courbe prend une allure caractéristique en forme de cloche:
0Sombres scénarios d’avenir
Combiner besoins en énergie, croissance économique et démographique, et réussir à en tirer des conclusions utilisables est un travail de spécialistes, entamé voici longtemps déjà par le Club de Rome, au début des années 1970, puis repris par le géologue étasunien Richard Duncan au milieu des années 1990.The Limits to Growth
En 1972, le Club de Rome, commandait aux professeurs Donella et Dennis Meadows du fameux MIT (Massachusetts Institute of Technology) une étude sur les limites de la croissance. Ce document, The Limits to Growth, introuvable en version électronique, a fait grand bruit à l’époque: publié à des millions d’exemplaires, traduit en 28 langues, il est ensuite peu à peu tombé dans l’oubli. Il fait toutefois depuis peu l’objet de nouveaux et nombreux commentaires, à mesure que ses évaluations inquiétantes semblent trouver certaines confirmations dans les faits. Avant de disparaître prématurément, Donella Meadows, assistée de la même équipe, en avait fait une mise à jour .
Prix pétroliers : moins de démagogie, plus de pédagogie
Carte blanche publiée dans Le Soir des 9 & 10 avril 2005
La régulière et forte augmentation des prix du pétrole suscite à juste titre des inquiétudes, sociales et économiques.
La réponse la plus demandée pour répondre à ces inquiétudes est bien sûr de diminuer les accises sur les produits pétroliers comme l’essence et le diesel (diminuer la TVA demanderait un accord européen qui n’est pas en vue pour le moment). Le Premier Ministre y est, on le sait, favorable.
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