Nucléaire
Publicité mensongère et propagande
« Le nucléaire, on ne pourra pas s’en passer » ânonnait un éminent professeur d’université dans les années 70. À l’époque, on ne parlait pas de changement climatique mais tout simplement de la production d’électricité après le premier choc pétrolier de 1973. Pourtant, un grand nombre de pays se sont passés du nucléaire ou l’ont utilisé de manière homéopathique à tel point que la part du nucléaire dans l’énergie consommée n’est que de 2 % dans le monde. Aujourd’hui, on produit 3 fois plus d’électricité dans le monde qu’en 1980 dont seulement 11 % provient du nucléaire contre 21 % provenant des énergies renouvelables (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_renouvelable).
2La sortie du nucléaire pour les nuls
En attendant une fédération Wallonie-Bruxelles 100% alimentée à l’électricité renouvelable, il faudra passer par une phase transitoire reposant sur trois nouvelles centrales turbine-gaz-vapeur. Ces centrales TGV constituent le berceau idéal pour le développement des énergies renouvelables, car on peut facilement faire varier leur production selon les besoins réels. Ce qui n’est pas le cas du nucléaire, qui produit une même quantité d’électricité en continu, y compris la nuit quand la demande est très faible. Le principal frein à l’abandon de l’atome en Belgique n’est pas le coût des énergies renouvelables, c’est la force de frappe du lobby nucléaire. Il a notamment réussi à infiltrer EDORA, la fédération de l’électricité renouvelable, qui n’a jamais pris position sur le nucléaire, malgré Fukushima.
1Carte jaune au nucléocrate
Ci-dessous, une réaction à une carte blanche publiée sous la plume de Sam Emmerechts, juriste à l’Agence pour l’énergie nucléaire de l’OCDE, dans Le Soir du 23 janvier dernier. A toutes fins utiles, le texte de M. Emmerechts est disponible ici.
Dans sa carte blanche du 23 janvier, Sam Emmerechts, juriste à l’Agence pour l’énergie nucléaire, recommande cette énergie pour la Belgique en appelant au bon sens et au réalisme. A l’entendre, l’énergie nucléaire serait la seule capable de répondre aux grands défis de la Belgique: indépendance énergétique, accord de Kyoto, énergie compétitive…
4Le franc-parler d’Eric Laurent
En complément du dossier sur la crise du pétrole, voici une interview d’Eric Laurent, auteur de La face cachée du pétrole (Plon, 2006). Laurent s’exprimait le 15 mars 2006 au journal télévisé de la nuit (Soir 3) sur France 3. Sur le fond, je n’aime pas sa conclusion : plus de pétrole, pas de nucléaire, ni d’énergies renouvelables. Mais c’est l’occasion de prouver le contraire.
L.M.
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Les perles de Berger
Un collier radioactif de perles des champs, des mers, du vent, du désert…
Si vous avez envie de passer une bonne soirée, je vous recommande vivement d’assister à une conférence sur le réchauffement climatique du professeur émérite André Berger. Son discours suscite à la fois l’intérêt, l’indignation, le rire, souvent jaune, et la crainte du châtiment dernier…
Lettre ouverte à Jean-Luc Léonard, journaliste scientifique (?)
Vous avez réagi à ma carte blanche sur l’énergie du 3 mai 2006 (La Libre Belgique) croyant faussement y voir un argumentaire contre le nucléaire alors qu’il s’agit d’une vision positive sur la problématique de l’énergie. Cela dit, puisque la dialectique semble vous tenir à cœur, permettez-moi à mon tour de réagir à vos propos.
5ITER : l’escroquerie des technocrates
La fusion nucléaire est le rêve ultime des physiciens. Reproduire en laboratoire la réaction qui permet aux étoiles de briller depuis la création de l’Univers. Domestiquer cette énergie formidable permettrait d’alimenter tous les besoins de la planète pour des millions d’années. Comment cela fonctionne-t-il ?
1Éole contre Vulcain
En regard des sommes gigantesques investies dans le projet ITER (le seul réacteur coûte aux citoyens 4,5 milliards €…), il est légitime de se demander à quoi elles auraient pu servir si nos édiles pouvaient écouter d’autres voix que celles des intérêts des lobbys pro nucléaires, car nous sommes loin d’une gestion des deniers publics en « bon père de famille » et encore moins du principe de précaution à prendre pour la sécurité des habitants proches du site de Cadarache.
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