Bois
Le charbon peut-il être moins polluant que la biomasse ?
Source : Flickr/ReneS |
Retirer du carbone de l’atmosphère est la solution complémentaire aux mesures d’économie ou de remplacement d’énergie qui, elles, permettent d’éviter d’émettre du carbone. Les technologies actuellement en développement de « carbon capture & storage » tâchent d’empêcher à la source, dès la sortie des cheminées, que du carbone soit émis. Mais rien n’oblige à procéder ainsi car peu importe où le carbone est capturé, du moment qu’il est retiré de l’atmosphère. Nous allons même démontrer ici qu’il peut être plus écologique de brûler du charbon que du bois. Mais avant cela, quelques considérations sur les défauts du système actuellement mis en place pour organiser le « droit de polluer ».
La lutte contre les changements climatiques est encore une grande farce
Développer les réseaux de chaleur « verte » en Belgique
Comment booster le développement des réseaux de chaleur verte au bois-énergie en Belgique? Réponse dans le nouveau rapport de NowFuture, qui propose notamment la création d’un «certificat thermique» régional pour chaque tonne de CO2 économisée grâce à la production de chaleur verte.
600 centrales au bois-énergie pour chauffer 50% du pays
Le plan Decrop-Minguet « cogénération-biomasse Belgique » propose de construire 600 centrales au bois-énergie pour chauffer 50% du pays. Un énorme ballon d’oxygène qui dégagerait substantiellement la Belgique des énergies fossiles et nucléaire.
5Quelle biomasse pour la Belgique ?
C’est aux gouvernements qu’il appartient de prendre les décisions nécessaires pour que la production, le transport, le stockage et la distribution de bois énergie puisse naître au niveau mondial, dans un environnement actuellement hostile, afin de réduire la pression sur les prix de l’énergie et d’entrer enfin dans l’ère du renouvelable.
Un plan «bois contre nourriture» entre l’Europe et l’Afrique
Le défi climatique – et donc énergétique – que le monde affronte aujourd’hui offre une gigantesque opportunité de développement économique et humain aux régions subtropicales, véritable gisement renouvelable d’énergie et de matériau trop souvent géré de manière anarchique. Or la production naturelle de bois des forêts subtropicales et équatoriales dans le monde correspond chaque année à la moitié de l’énergie primaire mondiale.
Un nouveau rapport de NowFuture.org, téléchargeable ci-dessous en PDF, entend démontrer qu’une sylviculture durable labelisée FSC, sans recours aux OGM, sans intrants, engrais ni pesticides, permettrait à la fois de lutter contre la désertification, de produire du charbon de bois et de l’électricité durable pour les autochtones, et d’exporter du bois-énergie en Europe selon les termes d’un nouveau commerce équitable Nord-Sud bénéficiant largement aux deux parties.
4Se chauffer aux pellets [FAQ]
Foire aux questions
• Qu’est-ce qu’un «pellet»?
• Quel est le pouvoir calorifique des pellets?
• Se chauffer aux pellets est-il bon pour l’environnement?
• Quel est le coût des pellets et est-ce une bonne affaire?
• Le prix des pellets risque-t-il d’augmenter?
• Produit-on des pellets en Région wallonne?
• Les chaudières à pellets sont-elles plus chères que celles à mazout?
• Comment fonctionne une chaudière à pellets?
• Comment stocke-t-on les pellets?
• Le chauffage aux pellets est-il une filière d’avenir?
Chauffer la Belgique au bois
Laurent Minguet a tout du «serial entrepreneur». Elu Manager de l’Année en 2004 par Trends-Tendances aux côtés de Pierre L’Hoest, avec qui il a fondé le groupe EVS Broadcast Equipment, il est aujourd’hui administrateur délégué de XDC, sa filiale spécialisée dans le cinéma numérique. Mais cet environnementaliste convaincu, ingénieur physicien de formation, consacre une partie de son temps à d’autres projets comme Horizon Pléiades, une société active dans la construction thermo-efficace, ATS, une entreprise d’installation de panneaux solaires, ou Coretec Engineering, un bureau d’études spécialisé dans la cogénération et la biomasse. «Mon objectif, aujourd’hui, n’est pas de devenir plus riche, mais de m’occuper davantage des autres et du futur», assure Laurent Minguet.
Cet été, dans sa villa du Lubéron, il a planché sur un ambitieux plan de production de chaleur et d’électricité pour la Belgique. Il l’a résumé en un document de 13 pages, accompagné d’une présentation PowerPoint, qu’il a déjà soumis aux ministres wallons Jean-Claude Marcourt et André Antoine, ou à Philippe Bodson, ancien patron de Tractebel et président du GRE (Groupement de Redéploiement Economique pour le pays de Liège). (…)
Plan belge de cogénération à la biomasse
Aujourd’hui, la Belgique consomme chaque année près de 60 millions de tonnes d’équivalent pétrole (tep) d’énergie primaire pour produire son énergie secondaire, c’est-à-dire de l’électricité et de la chaleur. Pour ce faire, elle est obligée d’importer des produits fossiles – pétrole, gaz, charbon – (76% de son énergie primaire exprimée en tep) ainsi que de l’uranium (21%). Au total, le prix de revient (énergie primaire, investissements et frais d’exploitation) de l’énergie électrique et de chauffage résidentiel et tertiaire s’élève à 11,6 milliards d’euros (G€) par an.
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