Économie
Jeremy Rifkin à l’épreuve du fact checking
Selon Wikipédia, « La vérification par les faits (ou “rérecherche”, en anglais fact checking) désigne une démarche visant à valider l’exactitude des chiffres rapportés, d’affirmations, d’informations, ou de faits allégués dans un texte ou discours. Cette pratique s’applique le plus souvent aux déclarations des hommes politiques, et de plus en plus des experts (en économie, santé publique, environnement, sociologie, etc.) et de manière générale aux partenaires sociaux. Il s’agit souvent d’affirmations produites par des personnalités à la radio, la télévision, dans des discours publics, ou d’affirmations publiées dans des rapports, périodiques, dont la véracité ou l’exactitude pourrait être mise en doute. Ce travail est facilité par l’accès aux bases de données officielles, l’internet sourcé et certains réseaux collaboratifs. »
« D’où parle » Jeremy Rifkin ?
Se recopiant les uns les autres les médias professionnels et les réseaux sociaux construisent la légitimité et auto-entretiennent la réputation d’expertise de Jeremy Rifkin.
Les décideurs politiques régionaux, nationaux et européens le consultent comme un spécialiste capable d’inspirer les réglementations supranationales et d’initier des plans de développement locaux.
Pourtant, après une brève investigation portant sur des éléments accessibles publiquement, on peut encore légitimement se demander ce qui justifie tant de confiance dans ses théories.
(Si la fenêtre ci-dessous ne s’affiche pas correctement, suivez ce lien)
Martin Schulz, président du Parlement européen, plaide pour une énergie renouvelable et payable
La semaine dernière dans TRENDS : Laurent Minguet démonte le système Rifkin
Dans le Trends du 16 mai 2013,
à lire en ligne (pour les abonnés) sur http://trends.levif.be/economie :
« La troisième révolution industrielle ? Une fumisterie ! »
Une économie débarrassée du carbone, où tous les bâtiments produisent et stockent de l’énergie, secondés par une flotte de véhicules carburant à l’électricité ou à l’hydrogène. C’est la vision de Jeremy Rifkin, qui y voit la troisième révolution industrielle. Une vision chimérique, dénonce Laurent Minguet. Dangereuse pour le développement des énergies renouvelables, encore bien. L’homme d’affaires liégeois met en garde nos décideurs.
Déjeuner-conférence de Laurent Minguet :
Peut-on encore investir dans les énergies renouvelables ?
Au Cercle de Wallonie, le jeudi 2 mai à 12h15 à Namur
La fin des CV n’est pas celle du photovoltaïque
L’actualité sur les certificats verts inquiète à juste titre les particuliers.
Dans l’incertitude entretenue par l’absence de position claire du gouvernement wallon, il est à craindre que le public finisse par se méfier en bloc des énergies renouvelables et du solaire en particulier, et cela à cause de promesses non tenues.
Or plus que jamais, il faut investir dans le renouvelable, avec la rentabilité comme premier critère. Et il faut soutenir ces investissements par des aides, mais de façon plus intelligente et plus efficace.
Le charbon peut-il être moins polluant que la biomasse ?
Source : Flickr/ReneS |
Retirer du carbone de l’atmosphère est la solution complémentaire aux mesures d’économie ou de remplacement d’énergie qui, elles, permettent d’éviter d’émettre du carbone. Les technologies actuellement en développement de « carbon capture & storage » tâchent d’empêcher à la source, dès la sortie des cheminées, que du carbone soit émis. Mais rien n’oblige à procéder ainsi car peu importe où le carbone est capturé, du moment qu’il est retiré de l’atmosphère. Nous allons même démontrer ici qu’il peut être plus écologique de brûler du charbon que du bois. Mais avant cela, quelques considérations sur les défauts du système actuellement mis en place pour organiser le « droit de polluer ».
La lutte contre les changements climatiques est encore une grande farce
La dispersion de l’habitat wallon n’est pas soutenable
La démographie en Wallonie est telle qu’il va falloir construire 400.000 logements d’ici 2060. Or l’habitat wallon est l’un des plus dispersé d’Europe, ce qui coûte cher à la collectivité et nuit aux générations futures. Pour relever le défi démographique, il convient donc de densifier prioritairement les noyaux d’habitats existants, en y créant les nouveaux logements nécessaires. Et c’est là qu’on s’aperçoit que l’autonomie excessive des communes en matière d’aménagement du territoire est tout simplement incompatible avec le développement durable.
La démocratie est-elle compatible avec le développement durable?
On ne doit jamais l’oublier: le développement durable, c’est satisfaire nos besoins sans entraver le développement des générations futures. Quand naît un bébé en Belgique, il est déjà redevable de 50.000 € de dettes. Les exigences du développement durable ne devraient-elles pas être inscrites au cœur des constitutions afin d’empêcher des tendances égoïstes vis-à-vis des générations futures?