Développement durable
La sortie du nucléaire pour les nuls
En attendant une fédération Wallonie-Bruxelles 100% alimentée à l’électricité renouvelable, il faudra passer par une phase transitoire reposant sur trois nouvelles centrales turbine-gaz-vapeur. Ces centrales TGV constituent le berceau idéal pour le développement des énergies renouvelables, car on peut facilement faire varier leur production selon les besoins réels. Ce qui n’est pas le cas du nucléaire, qui produit une même quantité d’électricité en continu, y compris la nuit quand la demande est très faible. Le principal frein à l’abandon de l’atome en Belgique n’est pas le coût des énergies renouvelables, c’est la force de frappe du lobby nucléaire. Il a notamment réussi à infiltrer EDORA, la fédération de l’électricité renouvelable, qui n’a jamais pris position sur le nucléaire, malgré Fukushima.
1Portrait par le Centre pour le design durable
REcentre, le Centre pour le design durable de l’Euregio Meuse-Rhin, consacre une de ses «success stories durables» à votre humble hôte. Il s’agit d’un chapitre d’un livre à paraître très prochainement, mais que vous pouvez déjà découvrir en cliquant sur l’image ci-dessous.
0La guerre de l’eau n’aura pas lieu
Le triomphe du photovoltaïque (3/3)
Grâce aux technologies renouvelables, la guerre de l’eau n’aura pas lieu. Qui aurait intérêt à faire la guerre pour une commodité dont le prix ne cessera de descendre et dont la disponibilité est infinie?
3Eau chaude : la fin programmée des panneaux thermiques
Le triomphe du photovoltaïque (2/3)
Contrairement à une idée reçue, les technologies renouvelables sont elles-mêmes dans une course de compétitivité. Produire de l’eau chaude sanitaire en été en couplant des panneaux photovoltaïques à une pompe à chaleur revient désormais moins cher qu’avec des panneaux thermiques.
18De quel bois chauffer son eau ?
Le magazine Test-Achats a récemment publié un article qui compare les consommations énergétiques des différents modes de chauffage de l’eau pour préparer du thé ou du café. Ces chiffres sont l’occasion d’une petite réflexion sur le chauffage culinaire en général et sa place dans notre « assiette » énergétique, sous la lumière du développement durable.
4Le paradoxe du cloisonnement
Les limites de la méthode cartésienne (1/6)
La logique cartésienne qui consiste à découper les gros problèmes en petits problèmes, plus aisés à résoudre séparément, montre ses limites dès qu’un système devient complexe ou non linéaire. Ainsi, le saucissonnage par le législateur de la «chasse aux pollutions» élimine des solutions qui pourraient être globalement bien meilleures pour l’environnement.
3SIDA et Développement Durable
Vérités, inconnues et idées fausses sur le SIDA
Le SIDA, cette terrible maladie, est mal connue du grand public. Et même parfois des médecins. Au début de sa découverte, vers 1983, des idées farfelues ont circulé à son sujet. Un quart de siècle plus tard, on a réalisé des progrès extraordinaires sans qu’on puisse encore fabriquer de vaccin…
Combien de séropositifs en Belgique ?
Cliquer sur le tableau pour l’agrandir
En jaune figurent les statistiques données par l’Institut scientifique de santé publique (ISSP) pour les résidents belges, hommes et femmes, ainsi que tous résidents confondus (belges + étrangers) pour trois périodes entre 2000 et 2006.
0Du classique au renouvelable
La Belgique est un petit pays peuplé de nombreux habitants qui consomment beaucoup d’énergie classique, fossile et fissile. Comment la transition vers moins de consommation d’énergie d’une part, et plus d’énergie renouvelable d’autre part, est-elle possible?
La présentation ci-dessus souligne le faible potentiel des énergies classiques dans le monde et le compare avec le potentiel inouï des énergies du soleil (solaire direct, vents et courants, biomasse, hydroélectricité). Mais aujourd’hui encore, dans la majorité des cas, l’énergie classique est moins chère que l’énergie renouvelable.
4L’entreprise et le développement durable
Pourquoi consomme-t-on toujours davantage de piles alors que les accumulateurs sont nettement moins polluants ? Parce que le lobbying contre les «écotaxes» orchestré dans les années 90 par les industries du PVC, des piles et des emballages jetables a fortement miné l’efficacité du mécanisme visant à orienter le consommateur vers le moins mauvais produit pour la planète. Morale de l’histoire? Les politiciens doivent voter des lois contraignantes et les faire appliquer, au risque de déplaire à leurs électeurs. Les problèmes liés au changement climatique intensifient l’urgence à changer de mode de production plus rapidement que ce que les seules règles de marché ne permettent.