Controverses
ALLÔ PAPA TANGO CHARLIE ?
(24 h de trafic aérien en Europe)
L’actualité et ses faits nous rappellent constamment l’infinie to do list du développement durable.
Par exemple, comment se peut-il qu’en 2014, deux avions de ligne aient disparu sans qu’on puisse déterminer, avec une précision raisonnable, l’endroit où ils se sont abîmés ?
Dans le cas de l’avion du vol 370 de la Malaysia Airlines, les recherches des boîtes noires ont été abandonnées. On ne saura sans doute jamais ce qui s’est réellement passé le 8 mars 2014. Plusieurs centaines de familles sont privées de leur deuil.
En fait, il faut savoir que les quelque 25.000 avions de ligne de la flotte mondiale qui effectuent environ 100.000 vols quotidiens ne sont pas tous équipés d’un système de géolocalisation à l’instar des flottes de véhicules routiers. Ces systèmes permettent à leurs propriétaires de vérifier, en permanence, où se trouvent les véhicules, ce qui permet de repérer les chauffeurs retardataires comme ceux qui commettent des excès de vitesse ou encore de cibler l’endroit où votre « adulescent » balade l’auto familiale durant la nuit du vendredi soir au samedi matin.
2Le coût de l’énergie en Wallonie
Cet article de Laurent Minguet analyse le prix d’importation de chaque type d’énergie avec ses effets sur l’appauvrissement ou l’enrichissement du pays (balance commerciale).
Il étudie aussi le prix de l’énergie de chauffage au niveau de l’utilisateur final. Avec une conclusion : débarrassons-nous du mazout au plus vite.
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0Jeremy Rifkin à l’épreuve du fact checking
Selon Wikipédia, « La vérification par les faits (ou “rérecherche”, en anglais fact checking) désigne une démarche visant à valider l’exactitude des chiffres rapportés, d’affirmations, d’informations, ou de faits allégués dans un texte ou discours. Cette pratique s’applique le plus souvent aux déclarations des hommes politiques, et de plus en plus des experts (en économie, santé publique, environnement, sociologie, etc.) et de manière générale aux partenaires sociaux. Il s’agit souvent d’affirmations produites par des personnalités à la radio, la télévision, dans des discours publics, ou d’affirmations publiées dans des rapports, périodiques, dont la véracité ou l’exactitude pourrait être mise en doute. Ce travail est facilité par l’accès aux bases de données officielles, l’internet sourcé et certains réseaux collaboratifs. »
« D’où parle » Jeremy Rifkin ?
Se recopiant les uns les autres les médias professionnels et les réseaux sociaux construisent la légitimité et auto-entretiennent la réputation d’expertise de Jeremy Rifkin.
Les décideurs politiques régionaux, nationaux et européens le consultent comme un spécialiste capable d’inspirer les réglementations supranationales et d’initier des plans de développement locaux.
Pourtant, après une brève investigation portant sur des éléments accessibles publiquement, on peut encore légitimement se demander ce qui justifie tant de confiance dans ses théories.
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La semaine dernière dans TRENDS : Laurent Minguet démonte le système Rifkin
Dans le Trends du 16 mai 2013,
à lire en ligne (pour les abonnés) sur http://trends.levif.be/economie :
« La troisième révolution industrielle ? Une fumisterie ! »
Une économie débarrassée du carbone, où tous les bâtiments produisent et stockent de l’énergie, secondés par une flotte de véhicules carburant à l’électricité ou à l’hydrogène. C’est la vision de Jeremy Rifkin, qui y voit la troisième révolution industrielle. Une vision chimérique, dénonce Laurent Minguet. Dangereuse pour le développement des énergies renouvelables, encore bien. L’homme d’affaires liégeois met en garde nos décideurs.
La fin des CV n’est pas celle du photovoltaïque
L’actualité sur les certificats verts inquiète à juste titre les particuliers.
Dans l’incertitude entretenue par l’absence de position claire du gouvernement wallon, il est à craindre que le public finisse par se méfier en bloc des énergies renouvelables et du solaire en particulier, et cela à cause de promesses non tenues.
Or plus que jamais, il faut investir dans le renouvelable, avec la rentabilité comme premier critère. Et il faut soutenir ces investissements par des aides, mais de façon plus intelligente et plus efficace.
Un nouveau blog pour définir les règles d’une PEB raisonnable
C’est sous cette adresse que Laurent Minguet lance un nouveau blog de réflexion, de démonstration et de discussion.
L’objectif : mettre en débat public les normes techniques qui vont présider à la nouvelle réglementation wallonne sur la performance énergétique des bâtiments (PEB). Prévue pour entrer en vigueur en Wallonie au plus tôt en 2014, elle découle de la 2e vague de réglementations européennes, la directive PEB « recast ».
0La dispersion de l’habitat wallon n’est pas soutenable
La démographie en Wallonie est telle qu’il va falloir construire 400.000 logements d’ici 2060. Or l’habitat wallon est l’un des plus dispersé d’Europe, ce qui coûte cher à la collectivité et nuit aux générations futures. Pour relever le défi démographique, il convient donc de densifier prioritairement les noyaux d’habitats existants, en y créant les nouveaux logements nécessaires. Et c’est là qu’on s’aperçoit que l’autonomie excessive des communes en matière d’aménagement du territoire est tout simplement incompatible avec le développement durable.
La ruée vers l’eau (sous-terraine)
Exploiter les masses d’eau en sous-sol pour chauffer la Wallonie
La Wallonie regorge de masses d’eau facilement accessibles dans le sol. En hiver, ces masses d’eau à température constante de 10°C constituent une ressource exceptionnelle pour alimenter des pompes à chaleur: pour un kWh électrique consommé par ces pompes, pas moins de cinq kWh thermiques renouvelables sont produits ! Problème: la Région wallonne l’interdit, contrairement à tous ses voisins.
6La sortie du nucléaire pour les nuls
En attendant une fédération Wallonie-Bruxelles 100% alimentée à l’électricité renouvelable, il faudra passer par une phase transitoire reposant sur trois nouvelles centrales turbine-gaz-vapeur. Ces centrales TGV constituent le berceau idéal pour le développement des énergies renouvelables, car on peut facilement faire varier leur production selon les besoins réels. Ce qui n’est pas le cas du nucléaire, qui produit une même quantité d’électricité en continu, y compris la nuit quand la demande est très faible. Le principal frein à l’abandon de l’atome en Belgique n’est pas le coût des énergies renouvelables, c’est la force de frappe du lobby nucléaire. Il a notamment réussi à infiltrer EDORA, la fédération de l’électricité renouvelable, qui n’a jamais pris position sur le nucléaire, malgré Fukushima.
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