Laurent Minguet
De l’influence de la voiture électrique sur les engagements européens
Un véhicule 4 places de 170 CV comme la BMW i3 consomme effectivement 140 Wh par kilomètre. Cela inclut absolument tout, à savoir non seulement la force motrice mais aussi les pertes dues au rendement des batteries Li-Ion, le chauffage et le refroidissement, les phares et la ventilation.
11Un petit dessin (animé) en dit autant qu’un long discours
Pour poursuivre et illustrer la discussion qui précède, quelques chiffres agréablement mis en scène dans cette animation issue d’une série fort bien faite. Découvrir la série complète sur
https://www.youtube.com/user/dessinemoileco
Cliquez ci-dessous sur le titre de la vidéo pour la visualiser en plus grande taille.
0Craindre le spectre de la déflation ? Une peur naïve…
En cette période de désinflation caractérisée par un ralentissement de l’inflation, souvent inférieure à 1% annuel en Europe, on entend de plus en plus parler du risque de déflation c’est-à-dire une baisse générale des prix. La crainte des économistes keynésiens est que cette déflation conduise à une spirale d’anémie de la consommation. La théorie voudrait que le consommateur ou l’investisseur reporte ses achats sachant qu’il réalisera une meilleure affaire en attendant, puisque les prix diminuent.
Ce raisonnement semble cependant un peu naïf.
En effet, quel consommateur va postposer un achat pendant un an si la tendance indique que le prix pourrait être 1% moins cher ? La phrase est au conditionnel car rien ne garantit que les prix vont effectivement baisser d’un misérable pourcent.
5
Samedi 14 juin, dans l’Echo
Tout sur le futur transport de fret par #dirigeable wallon automatique (#drone) à l’hydrogène dans l’Echo http://t.co/TdV9apqDYD
— Laurent Minguet (@laurentminguet) 17 Juin 2014
0
Solar Impulse 2 : deuxième démonstration d’une impasse technologique
©Solar Impulse |
Le coût de l’énergie en Wallonie
Cet article de Laurent Minguet analyse le prix d’importation de chaque type d’énergie avec ses effets sur l’appauvrissement ou l’enrichissement du pays (balance commerciale).
Il étudie aussi le prix de l’énergie de chauffage au niveau de l’utilisateur final. Avec une conclusion : débarrassons-nous du mazout au plus vite.
(Si l’article ne s’affiche pas correctement dans la fenêtre ci-dessous, suivez ce lien)
0Jeremy Rifkin à l’épreuve du fact checking
Selon Wikipédia, « La vérification par les faits (ou “rérecherche”, en anglais fact checking) désigne une démarche visant à valider l’exactitude des chiffres rapportés, d’affirmations, d’informations, ou de faits allégués dans un texte ou discours. Cette pratique s’applique le plus souvent aux déclarations des hommes politiques, et de plus en plus des experts (en économie, santé publique, environnement, sociologie, etc.) et de manière générale aux partenaires sociaux. Il s’agit souvent d’affirmations produites par des personnalités à la radio, la télévision, dans des discours publics, ou d’affirmations publiées dans des rapports, périodiques, dont la véracité ou l’exactitude pourrait être mise en doute. Ce travail est facilité par l’accès aux bases de données officielles, l’internet sourcé et certains réseaux collaboratifs. »
« D’où parle » Jeremy Rifkin ?
Se recopiant les uns les autres les médias professionnels et les réseaux sociaux construisent la légitimité et auto-entretiennent la réputation d’expertise de Jeremy Rifkin.
Les décideurs politiques régionaux, nationaux et européens le consultent comme un spécialiste capable d’inspirer les réglementations supranationales et d’initier des plans de développement locaux.
Pourtant, après une brève investigation portant sur des éléments accessibles publiquement, on peut encore légitimement se demander ce qui justifie tant de confiance dans ses théories.
(Si la fenêtre ci-dessous ne s’affiche pas correctement, suivez ce lien)
Martin Schulz, président du Parlement européen, plaide pour une énergie renouvelable et payable
La semaine dernière dans TRENDS : Laurent Minguet démonte le système Rifkin
Dans le Trends du 16 mai 2013,
à lire en ligne (pour les abonnés) sur http://trends.levif.be/economie :
« La troisième révolution industrielle ? Une fumisterie ! »
Une économie débarrassée du carbone, où tous les bâtiments produisent et stockent de l’énergie, secondés par une flotte de véhicules carburant à l’électricité ou à l’hydrogène. C’est la vision de Jeremy Rifkin, qui y voit la troisième révolution industrielle. Une vision chimérique, dénonce Laurent Minguet. Dangereuse pour le développement des énergies renouvelables, encore bien. L’homme d’affaires liégeois met en garde nos décideurs.